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La commune de Lobo a été créée par décret N° 95/082 du 24 avril 1995, à la suite d'une séparation administrative de la commune d'Okola. Son nom provient de la rivière Lobo, qui traverse la commune d'est en ouest avant de se jeter dans la Sanaga. Historiquement, la ville de Lobo s'est développée sur des terres initialement occupées par les populations Bassa, qui furent repoussées par la famille Mvog-Mvondo, connue pour ses talents guerriers. Ces derniers cherchaient à protéger leurs parents, les Mvog-Ebode, qui constituent encore aujourd’hui une partie significative de la population autochtone. La population dominante de Lobo appartient au groupe ethnique Eton, représentant environ 85 % de la population totale. Toutefois, la commune accueille également des populations allogènes telles que les Bamilékés, Bassas, Benes, Nigérians et Maliens, représentant environ 15 % de la population.
Le premier maire de la commune fut MVONDO ARMAND, qui occupa un mandat intérimaire de 1995 à 1996, suivi d'un mandat électif de 1996 à 2002. Il fut remplacé par ELOUNDOU NDONGO LOUIS KOTTI, qui dirigea la commune de 2002 à 2013. Ensuite, BINDZI EBODE FRANÇOIS a pris la tête de la mairie en 2013 et continue d’exercer cette fonction. L'économie locale repose principalement sur l’agriculture et le commerce. La proximité avec Yaoundé, située à seulement 30 km, permet aux agriculteurs et commerçants de vendre leurs produits sur un marché plus vaste. La commune connaît également des activités secondaires telles que la chasse, la cueillette et l’élevage de subsistance. L'agriculture est largement dominée par la culture du cacao, qui bénéficie d’une forte demande avec une hausse récente du prix du kilogramme. Cependant, les producteurs font face à des défis tels que l’insuffisance de main-d’œuvre et le coût élevé des intrants agricoles.
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